Pour une virée à Ouarzazate réussit, suivez nos coups de cœurs :
- Atlas Corporation Studios : C’est le principal studio de Ouarzazate. De nombreux longs-métrages ont été tournés ici depuis la fin des années 1980. Les fans de ciné et de séries télévisées ne la manqueront sous aucun prétexte. On y découvre l’envers du décor des films célèbres : Le Diamant du Nil, Babel, Astérix. Mission Cléopâtre, mais aussi La Momie, Kundun, Gladiator, Les Chemins de la liberté et Aladin. On apprend que les décors sont recyclés d’un film à l’autre et comment des espaces qui paraissent immenses à l’écran sont en fait tout petits en réalité. Une visite bien faite, avec quelques musiques d’ambiance savamment diffusées et plein de points de vue sympa pour faire des selfies. Parfois, on vous invite même à faire votre propre cinéma en prenant possession des décors pour déclamer quelques tirades !
- La kasbah de Taourirt : Grandes ou petites, les kasbah ont de tout temps eu pour fonction de stocker les récoltes et de les protéger. Contre les intempéries, la poussière, le vent et la chaleur, et contre les agressions des seigneurs du désert, dont la pratique ancestrale du rezzou (pillage) était très codifiée. Datée du XVIIe s mais considérablement agrandie dans les années 1920, la kasbah de Taourirt était l’une de ses nombreuses résidences. Avec ses 15 000 m2, l’ensemble constitue en fait un ksar, un village fortifié habité, desservi par un réseau de ruelles. Passé la grande cour, on se plaît à se perdre dans les escaliers étroits, les passages en cul-de-sac, les minuscules galeries qui donnent sur de petites pièces dont certaines offrent des ouvertures sur la kasbah et la ville.
- Balade dans le ksar de Taourirt : Après la visite de la kasbah de Taourirt proprement dite, on peut se balader avec plaisir, avec ou sans guide, au hasard des ruelles de ce quartier pittoresque encore habité, qui ceinture partiellement la kasbah. On découvre les quartiers arabes, juifs et berbères. Vous croiserez la mosquée, traverserez une placette où l’on fête les mariages. Dans ce qui fut le quartier juif, la synagogue (en 1951, on dénombrait encore plus d’une centaine de juifs ici) a été transformée en minimusée gratuit (une boutique en fait), regroupant mille objets anciens déposés par les familles et loués comme accessoires aux producteurs de films. Également des tapis.
- Le musée du Cinéma : Sur 2 ha, l’occasion de se balader au milieu d’intéressants décors de cinéma, plus vrais que vrais, mais tout en... carton-pâte. Période égyptienne, reconstitution d’une rue antique, temple, prison, salle du trône... On s’y croirait. Voir aussi la salle aux accessoires avec tables de montages et plusieurs caméras des temps jadis. Une visite complémentaire à celle des studios Atlas.